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 Clearstream, articles pour mieux comprendre

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Leonowens
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MessageSujet: Clearstream, articles pour mieux comprendre   Clearstream, articles pour mieux comprendre EmptyJeu 11 Mai à 15:23

Pas facile de s'y retrouver dans tout ce qui est dit, qu'on est censé savoir, et qu'on ne nous explique plus...

J'ai trouvé ces articles qui simplifient un peu, sur un site canadien :


Résumé des vagues politiques de l'affaire (aussi appelée "Affaire Clearstream 2", voir la 1 sur le site de Wikipédia) :

Citation :

Clearstream a été créée en janvier 2000 par la fusion de Cedel International et Deutsche Börse Clearing, une filiale de Deutsche Börse Group, propriétaire de la bourse de Francfort. Cedel International avait été créé en 1971 et était spécialisé dans la compensation inter-bancaire : avant la création de telles chambres de compensation, les banques devaient transférer physiquement de l'argent entre elles pour compenser les mouvements interbancaires.

(...)


En 2004, Cleasrtram a également été mise en cause par un dénonciateur (surnommé le « corbeau ») en marge de l'affaire des frégates de Taiwan. C'est l'affaire Clearstream 2.

En 2006, certains hommes politiques sont soupçonnés de posséder des comptes Clearstream, alors qu'il n'en est rien. Ces faits ont été dévoilés au grand public fin avril-début mai 2006 et provoquent de grands remous dans le monde politique français.

Mais si les juges ont conclu que le listing informatique fourni par le corbeau avaient été trafiqués, afin d'impliquer des personnages innocents, il ne faut pas confondre ce listing, envoyé au mois de juillet 2004, avec un premier listing, qui a poussé le président Chirac à ordonner une enquête confidentielle, via le général Philippe Rondot, visant à vérifier sa véracité.

En effet, ce premier listing contenait des noms d'industriels français, ainsi que des membres des services secrets, rattachés au ministère de la Défense, qui seraient détenteurs de comptes occultes chez Clearstream; c'est par ces comptes qu'une partie des rétrocommissions liées à l'affaire des frégates de Taiwan auraient transité.

Le premier ministre Dominique de Villepin clarifie la situation dans son communiqué fin avril, en distinguant nettement deux affaires : celle, liée aux frégates de Taiwan et au premier listing informatique de comptes nominatifs chez Clearstream, et la seconde, liée au listing du corbeau et à l'accusation diffamatoire envers certaines personnalités politiques.


http://fr.wikipedia.org/wiki/Clearstream

Citation :
Mis en cause par les dernières révélations d'un scandale politico-financier, le président français Jacques Chirac tape du poing sur la table. Il a vivement dénoncé aujourd'hui «la dictature de la rumeur» et «de la calomnie», en réaffirmant son soutien au premier ministre Dominique de Villepin.

Fait exceptionnel, le chef de l'État s'est exprimé à l'issue du conseil des ministres, reprenant la teneur des propos tenus devant son gouvernement. C'est la première fois depuis que l'affaire Clearstream a éclaté à la mi-avril qu'il évoque publiquement ce dossier.

Cette affaire repose sur des allégations de tentative de chantage sous la forme d'une surveillance financière qu'aurait demandé Dominique de Villepin aux services de renseignement à propos de son rival Nicolas Sarkozy.

L'objectif de l'intervention du président est de tenter de faire baisser la pression sur l'exécutif, alors que l'affaire s'emballe et que les dernières révélations visent directement Jacques Chirac, après avoir mis en cause son premier ministre Dominique de Villepin.

Soupçonné par certains d'être le «corbeau» de l'affaire Clearstream, Jean-Louis Gergorin, un proche de M. De Villepin, a été déchargé aujourd'hui de ses fonctions chez EADS «afin de pouvoir se consacrer dans les meilleures conditions à sa défense» selon l'entreprise.

Parallèlement, le journal Canard enchaîné affirmait que le général Philippe Rondot avait déclaré le 28 mars aux juges que Jacques Chirac aurait possédé un compte bancaire au Japon crédité de 300 millions de francs (65 millions de dollars), «allégations» aussitôt démenties hier soir par l'Élysée.

«La République, ce n'est pas la dictature de la rumeur, la dictature de la calomnie, a réagi aujourd'hui Jacques Chirac. La démocratie, ce n'est pas l'irrespect et l'exploitation jusqu'à l'outrage de procédures judiciaires en cours, au risque de faire le lit des extrémismes et de désespérer les Français de la politique.

«Il y a la perspective des élections qui agite les esprits, a-t-il noté. Mais l'élection présidentielle, c'est dans un an».

Dans l'affaire Clearstream, «la justice est saisie» et elle «doit faire son travail». Et Jacques Chirac a souhaité «qu'elle le fasse dans la sérénité et le plus rapidement possible».

Mais «pour l'heure, il y a l'exigence et l'honneur de gouverner», a-t-il affirmé. Alors qu'ont couru ces derniers jours les rumeurs d'une arrivée de Nicolas Sarkozy à Matignon, Jacques Chirac a réaffirmé sa «confiance au gouvernement de Dominique de Villepin».

«Nous avons un chômage en baisse depuis un an et une croissance positive qui s'accélère. Jamais je n'accepterai de laisser gâcher une telle chance pour la France», a prévenu Jacques Chirac. Et d'appeler chacun de ses ministres à «être à la tâche, avec énergie, sans calcul, avec la seule obsession qui vaille: celle de l'intérêt national».

«Dans cette période troublée, plus que jamais, nous devons veiller aux intérêts des Français. C'est la seule chose qui compte», a déclaré en écho le premier ministre lors du conseil.

Cette mise au point présidentielle intervient alors qu'une motion de censure socialiste doit être débattue mardi prochain dans l'hémicycle, à un moment où les tensions n'ont jamais été aussi fortes entre sarkozystes et villepinistes au sein de l'UMP. Le conseiller politique de Nicolas Sarkozy, François Fillon, a ouvertement appelé hier à la démission du premier ministre.

Même son de cloche à gauche. «Dans n'importe quelle démocratie occidentale, le gouvernement aurait déjà démissionné», a estimé l'ancien premier ministre socialiste Laurent Fabius. Pour le premier secrétaire du PS François Hollande également, le «gouvernement ne peut pas rester».

Pour l'Élysée, les «allégations» du Canard enchaîné sur le compte que détiendrait Jacques Chirac au Japon «sont à rattacher à une campagne de calomnies qui avait été lancée à l'encontre du président de la République en 2001 et dont il a été établi qu'elle était sans aucun fondement».

Me Eric Morain, l'avocat de Philippe Rondot a également contesté l'interprétation faite des propos de son client. «Sa conclusion suite aux vérifications qu'il a pu faire ont démontré qu'il y avait un fond de vérité non pas sur l'existence du compte ou d'un compte supposé dont il ignore totalement l'existence, mais sur le fait qu'il avait été monté un dossier à l'encontre du président de la République».

Le porte-parole du gouvernement Jean-François Copé a dénoncé aujourd'hui une «vieille campagne calomnieuse qui avait déjà été lancée en 2001-2002 (...) Cela est totalement faux».


Explications concernant l'histoire des économies japonaises du président :
Citation :

Chirac possédait 300 millions de francs au Japon

Le général Philippe Rondot, entendu le 28 mars par les juges en charge de l'affaire Clearstream, a déclaré que Jacques Chirac aurait possédé un compte bancaire au Japon crédité, selon la DGSE, de 300 millions de francs, rapporte Le Canard enchaîné dans son édition de mercredi.

Selon l'hebdomadaire, le général Rondot, faisant état de document de la Direction générale de la sécurité extérieure (DGSE), indique que ce compte à la Tokyo Sowa Bank était crédité d'une somme totale de évaluée par la DGSE à 300 millions de francs.

Ouvert en 1992, ce compte «était alimenté par le versement régulier d'une somme très importante (...) provenant d'une fondation culturelle dont M. Chirac était membre du conseil d'administration», dit-il.

Des «allégations» aussitôt démenties par l'Elysée. Jacques Chirac «dément catégoriquement les informations rapportées par le Canard Enchaîné. Le président de la République n'a jamais possédé aucun compte à la Sowa Bank», a déclaré l'Elysée dans un communiqué. «Ces allégations sont à rattacher à une campagne de calomnies qui avait été lancée à l'encontre du président de la République en 2001 et dont il a été établi qu'elle était sans aucun fondement».

Me Eric Morain, l'avocat de Philippe Rondot a également contesté l'interprétation que l'hebdomadaire fait des propos de son client. «En extrayant certains passages de sa déposition, on arrive à faire dire le contraire de ce que mon client a souhaité dire», a-t-il assuré sur France-Info.

«Mon client a été chargé de vérifier si des fonctionnaires de la DGSE n'avaient pas essayé, en dehors de leur hiérarchie, de monter un dossier contre le président de la République à quelques mois de l'élection présidentielle (de 2002)», a-t-il précisé. «Sa conclusion suite aux vérifications qu'il a pu faire ont démontré qu'il y avait un fond de vérité non pas sur l'existence du compte ou d'un compte supposé dont il ignore totalement l'existence, mais sur le fait qu'il avait été monté un dossier à l'encontre du président de la République».

En 2001, Philippe Rondot avait mené une enquête sur une tentative de déstabilisation présumée du président de la République par des membres de la DGSE avant l'échéance présidentielle de 2002. Leur but «était de mettre en cause le président à travers l'existence d'un compte bancaire que le président possédait dans une banque japonaise», rapporte l'hebdomadaire qui reproduit un extrait du procès-verbal de la déposition de Philippe Rondot.

«Il est indiqué sur les documents que vous avez saisis à mon domicile que ce compte a été ouvert à la Tokyo Sowa Bank et a été crédité d'une somme totale évaluée par les services de la DGSE à 300 millions de francs», a dit Philippe Rondot, selon le Canard enchaîné.

Le général Rondot a été conseiller pour le renseignement et les opérations spéciales au ministère de la Défense de 1997 à 2005.

La banque régionale japonaise Tokyo Sowa Bank, aujourd'hui Tokyo Star Bank, a fait faillite en 1999 et a été rachetée par un fonds d'investissement américain Lone Star Fund. Son ancien président Soichi Osada a été condamné en 2003, ainsi que quatre autres anciens responsables de la banque, pour un montage financier destiné à faire croire que la banque disposait de capitaux suffisants.

En 2002, Le Monde avait rapporté que la DGSE avait rédigé en 1999 un rapport sur M. Osada, qui se prévalait apparemment de relations personnelles avec Jacques Chirac puis un second sur la faillite de sa banque en 2000. Toujours selon Le Monde, l'Elysée avait ensuite accusé les services d'espionnage et de contre-espionnage d'avoir recherché, sous le gouvernement de Lionel Jospin, des éléments destinés à compromettre Jacques Chirac, au Liban et au Japon. Les patrons de la DST Jean-Jacques Pascal et de la DGSE Jean-Claude Cousseran avaient été remplacés le mois suivant l'article du Monde.

http://www2.canoe.com/infos/international/archives/2006/05/20060510-141334.html
http://www2.canoe.com/infos/international/archives/2006/05/20060509-190612.html
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MessageSujet: Re: Clearstream, articles pour mieux comprendre   Clearstream, articles pour mieux comprendre EmptyJeu 11 Mai à 15:38

Sur les révélations apportées par Rondot (suite aux notes saisies dans son coffre-fort) :

Citation :
Ce sont des notes explosives. Des notes qui, selon Le Monde, constituent "une pièce à charge contre les plus hauts responsables du pouvoir exécutif". Dans son édition datée de vendredi, le quotidien publie de nouvelles notes accumulées par le général Philippe Rondot, acteur clé dans l'affaire Clearstream. Il s'agit de notes manuscrites écrites entre la fin 2003 et la mi-2005, et qui ont été saisies par les juges Jean-Marie d'Huy et Henri Pons, chargés de l'enquête, selon le quotidien.

Plusieurs d'entre elles font état "d'instructions" du président Jacques Chirac dans cette affaire et montrent l'insistance de Dominique de Villepin, alors ministre des Affaires étrangères, à rechercher une implication dans le scandale de son rival, Nicolas Sarkozy, y compris lorsque les services de renseignements ont blanchi le ministre. Le Monde cite notamment la note suivante : "D de V (Dominique de Villepin) estime que malgré les vérifications négatives, 'il y a quelque chose, car tout ce beau monde s'agite et s'inquiète'. N. Sarkozy ?"

"Si nous apparaissons, le PR et moi, nous sautons"

"Protéger le président", ou "risque : que le PR (président de la République) soit atteint", écrit dans plusieurs notes le général Rondot, conseiller pour le renseignement et les opérations spéciales du ministre de la Défense entre 1997 et 2005. Chargé par Dominique de Villepin de vérifier l'existence de comptes à l'étranger, l'agent des services secrets rapporte par écrit le 19 juillet 2004 ce propos attribué à l'actuel Premier ministre : "Si nous apparaissons, le PR et moi, nous sautons".

Le quotidien du soir se demande également pourquoi la ministre de la Défense a été tenue à l'écart de cette affaire. Si l'on se fie aux notes, Michèle Alliot-Marie apparaît plutôt courroucée. "MAM a très mal pris la décision du PR que je traite en direct cette opération sans lui en rendre compte", écrit le général qui n'en poursuit pas moins sa mission.

Au fil du temps, ses écrits font apparaître des doutes de plus en plus précis, notamment sur le rôle de Jean-Louis Gergorin. Mais, remarque Le Monde, "nul n'intervint pour interrompre ce processus dévastateur". L'agent finira par dénoncer une "manipulation" à la ministre de la Défense, à partir du mois d'octobre 2004. Le général Rondot doit être réinterrogé par les juges les 18 et 22 mai.
http://infos.tf1.fr/infos/france/0,,3301404,00.html



Tellement de manipulations dans tout cela qu'il fait bon s'interroger : à qui profitent ces révélations sur l'affaire Clearstream ?

Le baromètre TNS-Sofres/Figaro magazine propose ces chiffres :
(en gras, les noms de ceux qui sont en progression)



Citation :

03.05.06

Dominique de Villepin subit une baisse de sa cote de confiance de 5 points, dans le baromètre TNS-Sofres pour le Figaro Magazine rendu public mercredi, dans lequel presque tous les responsables politiques voient leur popularité baisser à l'exception de Ségolène Royal (PS) et Nicolas Sarkozy (UMP).

Avec 24% de sondés déclarant lui faire confiance, Dominique de Villepin perd 5 points en un mois. En deux mois, le recul est de 10 points. 73% des personnes interrogées (+5) affirment ne pas lui faire confiance et 3% se disent sans opinion. C'est le plus mauvais score du Premier ministre depuis qu'il est à Matignon, selon ce baromètre.

Jacques Chirac perd 1 point de confiance à 19%, battant ainsi non seulement son propre record de défiance atteint le mois dernier, mais aussi celui des autres présidents de la Vème République. 80% des personnes interrogées ne lui font pas confiance (1% sans opinion).

En termes de popularité, l'ensemble des responsables politiques enregistrent un recul, à l'exception de Ségolène Royal et de Nicolas Sarkozy, qui s'affirment de plus en plus comme les leaders incontestés de leur camp respectif, mais aussi de Jean-Marie Le Pen (FN).

A droite, 51% des sondés souhaitent voir Nicolas Sarkozy jouer un rôle important dans les mois et années à venir. C'est 3 points de plus que le mois dernier. Le président de l'UMP distance nettement Jean-Louis Borloo (-3 pts à 35%), le ministre de la Défense Michèle Alliot-Marie (-6 pts à 29%), et le président de l'UDF François Bayrou (-4 pts à 28%). Dominique de Villepin arrive en 5e position à 26% (-3).

[b ]En progression[/b] de 4 points à 18%, Jean-Marie Le Pen est désormais en 7ème position des personnalités de droite les plus populaires. Dans le palmarès des personnalités de gauche, la présidente PS de la région Poitou-Charentes, Ségolène Royal, accroît son avance à 56% (+3). Bernard Kouchner reste deuxième à 43% (-1) devant Jack Lang à 41% (-3), Bertrand Delanoë (34%, -2) et Lionel Jospin (31%, -1).

Sondage réalisé les 26 et 27 avril auprès d'un échantillon national de 1.000 personnes, interrogées en face à face à leur domicile, représentatif de la population française âgée de 18 ans et plus (méthode des quotas).

http://infos.tf1.fr/infos/france/0,,3300050,00.html
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MessageSujet: Re: Clearstream, articles pour mieux comprendre   Clearstream, articles pour mieux comprendre EmptyVen 12 Mai à 10:27

Sarkozy au courant depuis longtemps ?

Citation :
Nicolas Sarkozy se présente donc comme la victime expiatoire d'un complot ourdi en haut lieu par Jacques Chirac et Dominique de Villepin. L'affaire est évidemment plus compliquée. On peut d'abord se demander si le ministre de l'Intérieur n'est pas informé depuis un bon moment de l'enquête de Rondot. Et s'il n'a pas voulu en tirer profit en se victimisant.
(...)
En juillet 2004, la presse évoque la présence dans les listings [de Clearstream] «du père d'un membre du gouvernement». On imagine alors que les patronymes Nagy et Bocsa désignent le père de Nicolas Sarkozy [dont le nom complet est Nicolas Sarkozy de Nagy-Bocsa]. Le ministre est rapidement informé de la manoeuvre. Selon la déposition de ce dernier du 10 mai 2006 aux juges d'Huy et Pons, le patron de la DST Pierre Bousquet de Florian l'en informe peu avant la publication du Point. Le journaliste Stéphane Denis, voisin et petit cousin du général Rondot, dans un entretien au Point de cette semaine, affirme d'autre part qu'il a été chargé par son parent d'alerter Sarkozy de son enquête en cours. Mieux : Rondot laisse entendre à Sarkozy que «le dossier complet est à sa disposition», et que son directeur de cabinet, Claude Guéant «peut m'appeler, il me connaît».

Toujours dans le Point, Sarkozy rétorque que «jamais Denis ne m'a transmis de message de Rondot». Peut-être. Toutefois, en octobre 2004, un mois après que Stéphane Denis l'a peut-être informé, Sarkozy fait une scène à Villepin sur Clearstream.
(...)
Nicolas Sarkozy ne porte toujours pas plainte. Comme s'il continuait d'affûter ses armes pour préparer la contre-attaque. Il faut le retour officiel de la commission rogatoire internationale lancée en Italie par le juge Van Ruymbeke, le 28 décembre 2005, pour que le ministre de l'Intérieur, désormais parfaitement informé qu'il n'y avait rien de probant contre lui, se décide enfin à se constituer partie civile pour dénonciation calomnieuse.
http://www.liberation.fr/page.php?Article=381486
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MessageSujet: Re: Clearstream, articles pour mieux comprendre   Clearstream, articles pour mieux comprendre EmptyMer 18 Avr à 12:42

Denis Robert, qui a déclenché l'affaire Clearstream, a été mis en examen pour "recel de vol et d'abus de confiance", dans les faits : il a eu dans les mains les listes comptables de Clearstream alors qu'il n'avait pas demandé la permission.
En bonus, une trentaine de poursuites engagées contre lui et des défilés d'huissiers (200 !). Clearstream lui demande 100.000 euros en dédommagement d'avoir été "injuriée" dans un des livres de Denis Robert.

L'écrivain-enquêteur dénonce un grand moment de solitude, se sentant lâché par tous, spécialement par la presse. Pas complètement toutefois, un comité de soutien lui a déjà engrangé 30.000 euros.

Denis Robert plaide pour le "plus jamais ça" : "Toute la presse doit reprendre ça pour qu'ils ne puissent plus s'attaquer à un individu".

http://tempsreel.nouvelobs.com/actualites/medias/presse/20070417.OBS2517/denis_robert_se_sent_lache.html
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