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 Pauvre prof ou pauvre ado ?

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AuteurMessage
Leonowens
Neutron libre
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Leonowens


Nombre de messages : 2900
Date d'inscription : 03/12/2005

Pauvre prof ou pauvre ado ? Empty
MessageSujet: Pauvre prof ou pauvre ado ?   Pauvre prof ou pauvre ado ? EmptySam 23 Fév à 19:26

A Berlaimont, près de Maubeuge, un prof assène une claque à un élève de 6ème qui l'a traité de connard.
On imagine alors, chacun selon son sentiment, comment s'est passé la scène. Globalement, l'impression générale est celle d'un prof poussé à bout, face à une petite racaille téméraire.

Le récit des faits est plus nuancé que cela...

Le Point a reconstitué la scène :
Citation :
Le lundi 28 janvier à 9 h 10, au collège Gilles-de-Chin de Berlaimont, dans le Nord, José Laboureur, professeur de technologie de 49 ans, demande à ses élèves de la 6e 3 de remettre en place les tables qui ont été déplacées pour une séance de travaux pratiques. Alexandre est trop lent au goût du professeur, qui lui fait une remarque puis, jugeant qu’elle est restée vaine, jette à terre les affaires du garçon d’un revers du bras. « Pourquoi avez-vous fait cela ? » demande l’élève sans insolence. « Ramasse tes affaires », lui intime l’enseignant. Alexandre exhale alors son désaccord dans un soupir bruyant. C’en est trop pour José Laboureur : il soulève l’enfant de terre et le plaque contre le mur. « Connard », murmure Alexandre. Alors la gifle part. L’homme en colère emmène l’élève dans une salle voisine pour lui faire rédiger une lettre d’excuses et, de retour dans sa classe, décrète l’incident clos. Ultime précaution : il recommande aux enfants de garder le silence.
(...)
L’heure d’après, José est venu dans ma salle pour me demander du matériel (dit un de ses collègues) J’ai vu l’élève dans un coin qui pleurait. Il m’a dit : "Je l’ai giflé." Je lui ai répondu : "Que veux-tu ? C’est trop tard."

Cet enfant qui pleurait était-il un petit caïd ?

Citation :
Plutôt chétif et solitaire, ses camarades l’ont surnommé « Moustique ». Il passait auprès des élèves pour un « intello » collectionnant les bonnes notes et les appréciations flatteuses sur son bulletin. Tout juste un professeur l’exhorte-t-il à avoir davantage confiance en lui. Seul bémol : la technologie, où l’enfant n’a que 12,5/20, sa plus mauvaise moyenne et où, inexplicablement, le professeur ne porte aucune appréciation.

Et ce prof était-il dans une classe difficile ?

Citation :
C’est un établissement sans histoires, refait à neuf il y a deux ans et qui ne compte que 350 élèves. Certes, comme ailleurs, l’autorité des profs n’y va plus de soi, mais, de mémoire de Berlaimontois, jamais le moindre incident grave n’y a été déploré.

Comment le prof était-il perçu ?
Citation :
« Un brave homme, résume le cabinet du recteur, dynamique, dévoué », et surtout sans histoires. « Il n’est pas à l’aise avec la parole », note un témoin. Ce qui pour un professeur pourrait être un handicap ne semble guère l’avoir gêné. Son 1,80 mètre et ses 100 kilos lui confèrent une autorité « naturelle », selon son collègue.
(...)
Au parquet d'Avesnes-sur-Helpe, on affirme que le profil de l'enseignant offre certaines aspérités. «Durant sa garde à vue, il a admis qu'il a un gros problème d'alcoolisme depuis quatre ans et s'est d'ailleurs engagé à se soigner, assure le procureur Beffy. Il reconnaît avoir absorbé une demi-bouteille de Ricard la veille de l'incident. En outre, des témoignages concordants lui prêtent un tempérament rigide et parfois brutal.»

http://www.lefigaro.fr/actualites/2008/02/07/01001-20080207ARTFIG00015-gifle-a-l-ecole-pas-de-sanction-pour-le-prof.php

Un ancien incident sur ce prof :
Citation :
Dépeint comme «un excellent professeur» et un pédagogue hors pair, soutenu par ses collègues et des dizaines de parents d'élèves, l'enseignant de Berlaimont (Nord) ayant giflé un collégien le 28 janvier dernier est-il réellement celui qu'on croit ? Selon nos informations, José Laboureur aurait en effet dissimulé aux enquêteurs une partie de son passé, à savoir les poursuites judiciaires dont il fit l'objet pour «attentat à la pudeur» sur une jeune fille, il y a dix-huit ans.

Les faits, jugés en 1990 par le tribunal correctionnel d'Avesnes-sur-Helpe, se sont déroulés dans la région de Maubeuge. Ce jour de juin, Mélanie (*), 18 ans, se rend au supermarché acheter un bidon d'huile de vidange pour rendre service à son petit ami de l'époque. Elle rejoint son véhicule sous la pluie. José Laboureur la suit, l'aborde, puis tente de lui arracher une partie de ses vêtements. Des caresses imposées s'ensuivent. Par ses cris, Mélanie parvient à faire fuir son agresseur, qui regagne lui aussi sa voiture. Bien que bouleversée, la jeune femme aura la présence d'esprit de relever son numéro de plaque d'immatriculation. Après être passée chez elle se changer, elle frappe à la porte du commissariat de Maubeuge. Convoqué par les policiers, puis confronté à sa victime, le jeune enseignant il est alors âgé de 31 ans reconnaît immédiatement les faits.


Qu'est-ce qui a surtout irrité les partisans du professeur ?

- La rancune à l'égard de la police :
« Ici, beaucoup pensent qu’il a abusé de son uniforme ! clame le plombier. Nous, quand on va déposer une plainte, on nous fait poireauter. Là le père, il débarque chez les flics et hop ! une heure après, le pauvre prof était en garde à vue. Si c’est pas une honte ! Les gendarmes, ils jouent aux cowboys, ici, c’est facile. Mais, pour aller dans des quartiers chauds, ils font moins les malins. »

Les témoignages d'anciens élèves satisfaits :

A la friterie voisine du collège, QG des élèves de 3e, on soutient donc sans réserve ce bon M. Laboureur. « Quand les autres s’opposaient à mon passage en seconde, il m’a soutenue », se souvient Jessica, la fille du patron, aujourd’hui lycéenne. Jamais il entasserait un élève. » Entasser ? « Oui, casser quoi ! Il entasse pas les élèves, alors ici personne ira l’entasser. »


La méfiance à l'égard de la famille du jeune, qui n'est "pas d'ici" :

Berlaimont fait bloc derrière son enseignant, contre la famille par qui le scandale est arrivé. D’autant qu’elle n’est pas d’ici : elle arrive de Lille et « longtemps on n’a même pas su où elle habitait, remarque le plombier-chauffagiste qui prend une bière à la friterie. Finalement, ils ont été balancés ». La famille d’Alexandre n’habite pas Berlaimont en effet, mais Pont-sur-Sambre, qui se situe à moins de 5 kilomètres. Circonstances aggravantes, le père est gendarme et même pas à Berlaimont, mais à 16 kilomètres de là.

La mémoire des anciens giflés qui n'ayant pas été défendus à leur époque ne veulent pas qu'on intervienne pour les giflés d'aujourd'hui, parce que ça leur semblerait injuste pour eux :

Mon fils l’a eu après moi et j’espère bien que ma fille l’aura aussi. Il m’a déjà pris par le col en criant "Tu vas t’arrêter, maintenant !" Et alors ? Il nous aimait bien. Si demain on m’appelle pour me dire qu’un de mes enfants a traité son professeur de connard, je lui en emmancherai une ! » s’exclame-t-elle en ponctuant sa tirade d’un geste fort explicite de la main.


Avec tous ces points, chacun faisant preuve de pas mal de subjectivité, à chacun de faire une opinion....



http://www.lepoint.fr/actualites-societe/quand-un-bon-prof-gifle-un-bon-eleve/920/0/224953
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