Le mot de la fin ou le mot de la faim ? En Mayenne, un député UMP soutenu par la chambre régionale d'agriculture de Mayenne va cautionner une initiative qu'il a lui-même votée hors-la-loi : la réintroduction de distributeurs de nourriture dans des établissements scolaires.
Une loi de lutte contre l'obésité les a en effet fait interdire.
Le député se justifie du fait que les produits distribués seront sains : pomme, fromage blanc, biscuits bios, à 0.60 cents chaque.
Le débat est serré, entre les divers intervenants, enfants, parents, industries...
Lire ici :
http://ecolesdifferentes.free.fr/BONBONS.htm
Le fait est que si les distributeurs à goûters sont interdits dans les écoles, les barres chocolatées ne sont pas encore confisquées. Les élèves ont donc actuellement le choix entre : ne rien manger du tout ou apporter son goûter (hypercalorique le plus souvent). Dans ces écoles rebelles, ils ont un troisième choix : acheter un goûter light.
Le problème moral reste posé : est-il bien cohérent de voter une loi pour ensuite aller à son encontre ? N'y avait-il pas moyen de rédiger une meilleure loi, qui autorise par exemple les distributeurs de produits bio ?
http://www.liberation.fr/vous/239700.FR.php