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 Cinéma : "Très bien, merci"

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Leonowens
Neutron libre
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Leonowens


Nombre de messages : 2900
Date d'inscription : 03/12/2005

Cinéma : "Très bien, merci" Empty
MessageSujet: Cinéma : "Très bien, merci"   Cinéma : "Très bien, merci" EmptyJeu 26 Avr à 1:02

Très bien, merci est un film d'Emmanuelle Cuau.

Dans cette fable kafkaïenne, Gilbert Melki incarne Alex, un comptable sans histoires pris au piège dans les rouages d'un système absurde. Parce qu'il a tenu tête à des policiers qui effectuaient un contrôle d'identité, Alex est embarqué au poste, enfermé dans une cellule, puis envoyé dans un hôpital psychiatrique tout simplement parce qu'il demandait à voir le commissaire. La machine administrative s'est emballée...

« Alex a atteint un âge où il n'a plus envie de se soumettre. Le film aborde des thèmes forts : la sécurité un peu trop présente, la dérive des institutions et d'un système, la pression du travail en entreprise, l'exagération des interdictions de fumer, de boire... On est dans une société en souffrance. Emmanuelle Cuau fait une charge subtile. Elle n'est jamais dans le misérabilisme ou dans la transgression. Elle parle de gens normaux. Elle ne tient pas un discours révolutionnaire, mais s'insurge contre cette infantilisation qui nous entoure. Une société doit avoir des règles, c'est important, mais il faut de la mesure », commente le citoyen Melki.
http://www.lefigaro.fr/culture/20070425.FIG000000172_gilbert_melki_cultive_le_sens_de_l_absurde.html


Comme le titre Libé, "prenez garde à vue"... ceci pourrait vous arriver à vous aussi.
Alors pourquoi ce titre, "très bien merci" ? C'est que le film ne sombre pas dans le manichéisme, d'un côté les bons, de l'autre les méchants :
"La charge n'étant pas le genre du film, les flics ne sont pas des mauvais bougres, les psys sont préposés à la guérison" et "Emmanuelle Cuau n'héroïse pas son personnage en martyr."
http://www.liberation.fr/culture/cinema/249796.FR.php

Bref, la bêtise n'est pas forcément nourrie de méchanceté. Elle se suffit à elle-même....




Un résumé du film pour ceux qui n'iront pas le voir :
Citation :
ce jour-là, Alex aurait mieux fait de se casser la jambe. Lui qui filait déjà un mauvais coton en fumant dans les couloirs du métro, lui à qui il était venu la mauvaise idée de protester quand un collègue de bureau était victime d'un licenciement abusif, devait naturellement finir par dépasser les bornes. Ce jour-là, donc, il s'arrête en pleine rue pour assister au contrôle d'identité musclé d'un type qui n'a visiblement rien fait. Plus encore, il refuse de dégager, comme l'y invitent d'un ton affable les représentants des forces de l'ordre.


Alex croyait-il vivre en démocratie ? Pensait-il de son devoir de citoyen d'assister à des actes de violence commis par des policiers dont la mission consiste pourtant à faire cesser la violence ? Allez donc savoir ce qui lui est passé par la tête. En tout état de cause, il se retrouve aussi sec au poste de police, jeté en cellule de dégrisement pour la nuit et inculpé d'insulte à fonctionnaire. Là-dessus, erreur fatale, Alex s'entête. Au matin, il demande, sinon réparation, du moins des excuses. Le ton monte, on le jette aussi sec dans un fourgon qui le mène tout droit à l'hôpital psychiatrique, avec un dossier chargé, mentionnant le désordre sur la voie publique et l'outrage à agents.

Le corps médical prend donc consciencieusement le relais des forces de police. En plaidant son innocence, Alex renforce évidemment le doute dans l'esprit des soignants sur son état mental. On le garde, d'autant plus légalement qu'on a fait signer à sa femme, sans qu'elle le sache, un accord pour une hospitalisation d'office. Les jours passent, et Alex finit logiquement par perdre son travail. C'est le moment où le film, à force de se coltiner avec l'arbitraire, n'est pas loin lui-même d'y sombrer. Il se remettra d'aplomb avec la réinsertion d'Alex dans la société, dans un happy end de pure convenance et un épilogue d'un cynisme consommé.
http://www.lemonde.fr/web/article/0,1-0@2-3476,36-901091@51-891341,0.html
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