Foire du trône : simple bousculade ?

C'est la conclusion de Marianne sur la mort du policier :

Fatale bousculade...

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Cet épisode tragique aurait aussi bien pu se dérouler sur un quai de métro, au bord d’une route, ou encore sur une terrasse d’immeuble… nul n’aurait songé un instant à mettre en cause ni la RATP, ni la DDE, ni un quelconque architecte ! Il se trouve que le drame s’est joué là.

'article plus détaillé :

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La vérité sur le drame de la foire du Trône
Le 13/04/2007 à 0 h 00 - par Cindy Bonnaud

En plus de 1000 ans d’existence, la Foire du Trône de Paris vient de connaître son premier drame. Un policier est mort, percuté par un manège, tandis qu’il venait d’être poussé par des voyous occupés à frapper l’employé du manège. La mort de ce policier a émue la France entière, à commencer par la communauté foraine. Mais la question que chacun se pose demeure : que s’est-il réellement passé ce lundi 9 avril ? Enquête.

Géant européen de la fête foraine, la Foire du Trône de Paris accueille jusqu’à 100 000 visiteurs par jour. Bien évidemment, il y a chaque année quelques bagarres à la foire. Mais jusqu’à présent, ce lieu de fête n’avait occasionné aucune victime. Or lundi dernier, un policier a trouvé la mort, en voulant s’interposer dans une rixe. Beaucoup de choses furent écrites et racontées à ce sujet dans les médias. Même nos excellents confrères du Parisien / Aujourd’hui en France, ordinairement à la pointe du fait divers, se sont trompés. La question cruciale était la suivante : le policier a-t-il été volontairement poussé sous le manège ou s’agit-il d’un accident ? Au terme de notre enquête si dessous, il semble évident que si le policier a bel et bien été poussé au cour de la bagarre, nul n’a songé un instant à le faire être percuté mortellement par le manège. En outre, ce manège (toujours fermé à l’heure où nous écrivons ses lignes) correspond tout à fait aux normes en vigueur. Ni son directeur, ni ses employés n’ont commis la moindre faute.

« Je ne comprends pas pourquoi mon attraction est toujours sous scellée. Le ministre de l’Intérieur, François Baroin, est venu le premier soir mais ne m’a même pas rencontré. Des policiers sont en permanence devant et en donnent une mauvaise image. Comme si mon manège était en cause. Pourtant, nous n’y sommes pour rien. L’expert est passé et il stipule que le manège est aux normes. » Cependant, seul le parquet de Paris à le pouvoir de prendre cette décision et selon Dominique Borron, chargé de communication, les faits sont encore proches et les conclusions n’ont pas encore été données.

Jack Bazin craint de ne pas pouvoir ouvrir ce week-end et n’admet pas la mauvaise publicité faite à son manège par les médias, qui, certes, n’incriminent pas explicitement l’attraction mais laissent planer quelques doutes.
C’est pourquoi, le forain, rarement cité dans la presse, souhaite revenir sur les faits.
« Quinze voyous ont provoqué une bagarre au départ du manège. Ils ont sauté la barrière, qui est tout de même à trois mètres de hauteur, pour frapper mon employé car, peu de temps avant, il avait renvoyé un jeune resquilleur. Par chance, une patrouille de police passe à ce moment précis. Les sept agents sautent à leur tour sur le podium et une bagarre éclate entre les jeunes et la police. On se frappe, on se bouscule et deux agents tombent sur le planché du manège, baissé d’1m30 pour laisser passer la voiture. La nacelle est à mi-hauteur. Le machiniste actionne la mannette de freinage mais il faut 7 à 8 secondes pour stopper le manège. Le premier policier a le temps de remonter sur le podium. Le second se relève mais la nacelle, qui est fixe et entrain de freiner, vient percuter sa tête sur le côté. »

Le tour de manège venait juste de commencer et la vitesse impressionnante de 140km/h, précisée par l’un de nos confrères, est impossible à atteindre en début de tour. « Elle devait être à 30km/h », souligne Jack Bazin. La nacelle était fixe et non pas désarticulée et l’impact n’a pas eu lieu au centre des sièges mais sur l’angle de la rambarde. Jack se demande encore comment tant d’imprécisions ont pu filtrer vers la presse. Et surtout pourquoi personne ne mentionne le témoignage des sept policiers présents sur les lieux. « Ce qui m’énerve c’est que des témoins se sont présentés au poste et ont dit qu’ils avaient été poussés. Mais les sept agents, ils étaient là aussi, ils ont vu se qui s’est passé alors pourquoi on a pas leurs témoignages. Certes, le policier a été poussé car il est tombé en arrière mais poussé comme on se pousse dans une bagarre. »

Un des agresseurs aurait laissé tomber son portefeuille lors de sa fuite. Il fait sûrement parti des deux « témoins clés » interpellés hier par la police. Aujourd’hui, l’enquête policière est toujours en cour et Jack Bazin, dans l’attente. Toujours est-il que dans cette tragique histoire, les forains (qui dans toute la France ont organisé une quête en faveur de la famille du policier tué), craignent des retombés néfastes.

http://www.marianne-en-ligne.fr/exclusif/virtual/faitsdivers/e-docs/00/00/F2/A6/document_web.phtml

Ben je suis d'accord avec leur conclusion. Nul ne mettrait en cause la SNCF ou la DDE si l'accident s'était passé au bord d'une voie ferrée ou d'une nationale.

Ah ben, ils en ont de la chance, à Marianne, d'avoir le pirate d'accord avec eux. ça m'arrive jamais, à moi

Revirement du petit jeune, revenu sur ses aveux :

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"Ce garçon a reconnu avoir poussé Reynald Caron, pour échapper sans doute à une interpellation", avait expliqué vendredi le procureur de la République Jean-Claude Marin. "A l'instant où nous parlons, il apparaît évident que l'intention n'était pas de tuer mais de pousser", avait-il précisé. Une version contestée par les avocats du jeune homme qui ont affirmé que leur client avait nié, devant la magistrate, avoir poussé le policier sous la nacelle du manège. "Il nie avoir poussé le policier sous la nacelle et être à l'origine de son décès", a indiqué Me Antony Le Goff, en expliquant que le dossier était plus complexe que la présentation qui en a été faite.

"Coups et blessures"

"S'il a poussé le policier, c'était à une certaine distance de l'endroit où la nacelle passait", a ajouté Me Jean-Christophe Tymoczko, le second avocat du jeune homme, selon qui son client se serait débattu après avoir été ceinturé par un policier, dont il n'est pas sûr qu'il s'agissait de la victime. Selon le procureur, les aveux du jeune homme "ont été corroborés par de nombreux témoignages de personnes qui se trouvaient sur la nacelle" et par des membres de sa famille ayant indiqué qu'il s'était vanté d'avoir poussé le policier à son retour de la Foire du Trône. Le père, la tante et la belle-mère du jeune homme, présents samedi au palais de justice, ont nié que le jeune homme leur ait fait de telle confidence. "Il m'a dit qu'il avait participé à la bagarre mais pas qu'il avait poussé le policier", a notamment expliqué son père.

http://tf1.lci.fr/infos/france/faits-divers/0,,3431321,00-foire-trone-principal-suspect-nie-avoir-pousse-policier-.html

J'l'avais dit !!!


Dieu et Léo m'en soient témoins, j'l'avais dit qu'il se rétracterait, le jour même où ils ont annoncé ses avoeux...

J'suis pas trop fort ???

Non.
Tu as fait une faute à "aveux"

C'était un test !

...

Pis d'abord, ça s'écrit avoeux, comme un voeu.

ça, ça voulait dire "mon oeil".

Alors tu manques de répartie, avec ton smiley borgne...

Nullement, je ne vois pas ce qui te fais dire ça...


Tiens, la preuve : je suis re parti !!